L’IGPN estime «justifié» le tir de LBD qui a touché un garçon de 8 ans en Gironde

© AFP 2024 CHRISTOPHE ARCHAMBAULTUn policier armé d'un lanceur de balles de défense
Un policier armé d'un lanceur de balles de défense  - Sputnik Afrique, 1920, 22.05.2021
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Saisie d’une plainte par la mère d’un garçon de huit ans touché par une balle de défense, l’IGPN a conclu que le tir était «justifié», relate RTL. Les faits s’étaient déroulés à Lormont, en Gironde, en marge d’affrontements entre la police et des émeutiers.

Le 8 avril, le petit Ismaël, huit ans, devenait la victime collatérale d’un affrontement entre une bande et des policiers qui se déroulait 100 mètres plus loin, à Lormont, dans la banlieue bordelaise. Une balle de défense a rebondi sur un arbre avant de l’atteindre. Sa mère a porté plainte pour «violences avec armes par personne dépositaire de l’autorité publique», mais l’IGPN ne lui a pas donné raison, rapporte RTL.

Le petit garçon a reçu le projectile au niveau du thorax et a été projeté au sol. Sa mère, qui a constaté la blessure, affirme avoir retrouvé la balle du LBD dans la poussette de sa fille. «Pendant une semaine il a très mal dormi», raconte-t-elle au micro de la radio.

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Elle reproche aux forces de l’ordre d’avoir fait usage de leurs armes «en sachant qu’il y avait beaucoup de passants, des enfants, des personnes âgées». «Dès que je verrai un affrontement je rentrerai chez moi directement. C’est quand même un choc», conclut-elle.

Pas une bavure

Si l’enquête de la police des polices a bien confirmé que le garçon a été touché par le projectile, elle conclut que le tir était «justifié». «L'intégrité physique des policiers était menacée par plusieurs personnes armées de pierres», a indiqué le parquet de Bordeaux, cité par le média.

Les faits s’étaient déroulés dans l’après-midi, lors d’une patrouille de la brigade anticriminalité (BAC) dans le quartier Genicart. Les policiers avaient été ciblés par trois adolescents, rejoints ensuite par une vingtaine d’individus, pour la plupart mineurs, selon actu17. C’est là que les agents ont riposté avec des grenades lacrymogènes et deux tirs de LBD, dont l’un a malencontreusement atteint le petit garçon.

Usage de LBD

L’usage des lanceurs de balles de défense, critiqué par les défenseurs des droits de l’homme, ayant fait plusieurs blessés en France, dont des Gilets jaunes, n’est pas près de prendre fin. Fin mars, le ministère de l’Intérieur a commandé 170.000 munitions supplémentaires tout en refusant d’encadrer davantage leur utilisation. Dans un même temps, un policier a été mis en examen pour l’éborgnement d’une jeune femme en décembre 2018, causé par un tir de LBD.

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