En 2011 a débuté la guerre en Syrie. Depuis 2014, les forces de la coalition dirigée par les États-Unis, officiellement pour lutter contre Daech*, ont lancé une opération militaire en Syrie, et ce sans le consentement des autorités officielles du pays.
Bachar el-Assad a déclaré à plusieurs reprises que la présence américaine dans le pays était illégale et violait la souveraineté de la Syrie.
«Chaque fois que l’État syrien avance sur le terrain et dans le processus de réconciliation nationale, les États qui nous sont hostiles accroissent leur soutien aux organisations terroristes», estimait-il en septembre 2016, commentant «l'agression flagrante américaine contre une position de l'armée syrienne à Deir ez-Zor au profit du groupe terroriste Daech*».
Avec le soutien des milices arabo-kurdes locales, l'armée américaine a pris le contrôle de la plupart des territoires des provinces de Hassaké, Raqqa et Deir ez-Zor, où se trouvent les plus grands champs de pétrole et de gaz de la République arabe.
En novembre 2019, Bachar el-Assad jugeait que les États-Unis pouvaient être qualifiés de bandits, «car ils volent le pétrole», mais aussi parce qu’il s’agit d’un «État fondé, en tant que régime politique, sur les groupes criminels».
Le conflit a entraîné des pertes démographiques et économiques massives. Des millions de civils syriens ont dû quitter leur foyer et fuir à l’étranger, d’autres à l'intérieur du pays. Plus de 560.000 civils ont été tués, dont 12.000 enfants.
Les dommages subis par les infrastructures et les transports sont estimés à 120 milliards de dollars, tandis que 70% des structures énergétiques du pays ont été détruites ou occupées par des terroristes.
*Organisation terroriste interdite en Russie