Des chercheurs américains ont constaté la présence durable du Sars-Cov-2, jusqu’à six mois, chez certaines personnes souffrant d’une leucémie, indique une étude publiée sur le portail medRxiv.
Des traces du virus sont restées présentes dans les organismes des trois patients atteints d’une leucémie aiguë lymphoblastique. Il s’agissait d’un jeune homme ainsi que d’un garçon et d’une fille, tous deux âgés de cinq ans, hospitalisés dans le Children's Hospital Los Angeles (CHLA).
Vulnérabilité accentuée
Des échantillons de rhinopharynx ont été prélevés entre le 7 mai et le 21 novembre 2020. L’infection a été détectée via des tests PCR. Des preuves convaincantes de sa réplication et de sa présence ont été trouvées chez les patients pendant une période allant jusqu'à 162 jours.
Les spécialistes en ont conclu que les individus immunodéprimés sont très vulnérables face à cette infection. En plus de cela, en raison de sa présence persistante et de sa capacité à muter, le virus risque de devenir tolérant aux anticorps.
La nécessité de prendre en charge les groupes de patients immunodéprimés pour prévenir la transmission ultérieure du virus a également été pointée par des chercheurs.