George Floyd: Minneapolis embauche des influenceurs pour qu’ils couvrent le procès des policiers

© REUTERS / Scott AudetteUne manifestante réclamant la justice pour George Floyd
Une manifestante réclamant la justice pour George Floyd - Sputnik Afrique, 1920, 01.03.2021
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Le procès des policiers en cause dans la mort de George Floyd en mai 2020 à Minneapolis est sur le point de s’ouvrir et la mairie a décidé de recruter des influenceurs pour le couvrir dans le but d’atteindre ceux qui ne suivent pas les médias traditionnels.

Début mars débute le procès des policiers accusés de la mort de George Floyd lors de son interpellation brutale en mai 2020 et les autorités de Minneapolis comptent recruter six influenceurs pour en parler à leurs audiences.

Les agents inculpés seront auditionnés à diverses dates. Le procès de Derek Chauvin, accusé d’homicide involontaire, s’ouvre en mars. Les trois autres policiers se présenteront devant le tribunal en août. Dans une séquence d’une dizaine de minutes diffusée sur Facebook, George Floyd est plaqué au sol sur le ventre par des policiers, dont Chauvin, qui maintient son genou sur son cou.

Le plan de la mairie prévoit des «partenariats payés avec des représentants des communautés» jouissant d’une vaste présence médiatique et de la confiance de leurs abonnés. Ils seront chargés de diffuser «des messages formulés et approuvés par la ville» pour 2.000 dollars chacun (environ 1.700 euros).

«L’objectif est d’amplifier l’accès à l’information des communautés qui ne suivent pas habituellement les médias mainstream ou canaux de communication des autorités», précise la porte-parole de la mairie, Sarah McKenzie.

«Contrôle» des infos

Le programme prévoit également une coopération avec des médias afro-américains et des radios ethniques.

Les autorités espèrent ainsi combattre toute désinformation lors du procès, mais elles risquent d’être confrontées au scepticisme, surtout vu la longue liste d’accusations qui visent le département de police de Minneapolis, avance le New York Times.

Pour le collectif Communities United Against Police Brutality, il s’agit plutôt de «contrôler» les informations sur le procès.

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