La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, commentant les actions des ambassades étrangères concernant les rassemblements non-autorisés en soutien à Navalny en Russie et la présence de diplomates au procès de ce dernier, a déclaré que Moscou répondra à chaque cas.
«Pourquoi des mesures de la part de la Russie pourraient-elles suivre? Elles sont là déjà ces mesures. C’était des démarches concernant des ambassadeurs, c’était aussi des notes de protestation. Ces travaux se poursuivent. Nous travaillerons sur chaque cas», a déclaré Maria Zakharova à la radio Komsomolskaïa Pravda.
Le procès de Navalny
Plus tôt ce mardi, un correspondant de Sputnik a rapporté que dans le tribunal de Moscou, pour l'audience sur l’affaire de Navalny, plus de 15 employés des ambassades de différents pays, y compris européens, se sont présentés. Maria Zakharova a jugé que la présence de diplomates étrangers au procès de l'affaire Navalny est une ingérence dans les affaires intérieures de la Russie et la révélation directe des efforts occidentaux pour contraindre la Russie.
En outre, elle a qualifié la présence de diplomates occidentaux au procès de politique.
Maria Zakharova a également ajouté qu'il y avait des procédures appropriées pour demander de participer aux séances de la cour et, selon ses informations, certaines ambassades ont envoyé de telles demandes. La porte-parole du ministère a également rappelé certains cas où les employés des ambassades russes à l'étranger avaient été empêchés de se rendre dans des tribunaux pour des affaires concernant des citoyens russes.
«Il faut savoir de quoi il s'agit. Il s'agit d'une ingérence grave dans nos affaires intérieures», a-t-elle martelé.
Le verdict
Le verdict est tombé ce mardi 2 février concernant la peine d’Alexeï Navalny. La justice russe a transformé la peine de trois ans et demi avec sursis d’Alexeï Navalny en prison ferme. Toutefois, étant donné que l’opposant a passé un an en résidence surveillée lors de l'enquête préliminaire, il passera deux ans et demi en colonie pénitentiaire. Les parties disposent de 10 jours pour faire appel de la décision de la justice.