En France, le variant britannique du Covid se propagerait moins qu’ailleurs

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Virus, image d'illustration  - Sputnik Afrique, 1920, 01.02.2021
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Un virologue au CHU de Lyon a déclaré sur LCI que la seconde enquête flash sur le variant britannique du Covid-19 montre que sa propagation n’est pas si importante par rapport à dans d’autres pays européens.

Les premiers résultats de la seconde enquête flash sur le variant britannique du coronavirus montre que sa diffusion en France pourrait être relativement lente, souligne dans une interview accordée à LCI le 31 janvier Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon et auteur de cette cartographie.

M.Lina note que la première étude menée a permis de constater qu’«au début du mois de janvier, il y avait, en France, à peu près 3,3% des personnes qui présentaient une PCR positive qui étaient infectées par le variant britannique».

Selon lui, il est important de comprendre à quelle vitesse les variants britannique et sud-africain s’installent.

«Les premières données que l’on a, qui ont été communiquées par le ministère de la Santé, disent qu’il y a une progression, mais que cette progression n’est pas aussi importante que ce qu’on a pu observer dans d’autres pays européens, comme notamment l’Irlande et le Portugal», explique le professeur qui avance que «l’hypothèse d’une montée très rapide est peu vraisemblable».

Une propagation «moins intense qu’à l’étranger»

Auparavant, Olivier Véran avait confié au Journal du dimanche (JDD) que la circulation du variant britannique «s’intensifie — de 50% chaque semaine — mais de manière moins intense qu’à l’étranger où des hausses de 70 à 100% ont été relevées».

«Le danger auquel nous faisons face est possible, voire probable. Mais il n’est pas certain», a indiqué le ministre, justifiant la décision de l’exécutif de ne pas imposer à ce stade de troisième confinement.

Cependant, M.Lina ajoute que «malgré le fait que l’on voie que l’introduction de ce virus est peut-être un petit peu plus lente, ça ne fait que décaler dans le temps le problème».

«De toute façon, ces virus vont devenir majoritaires en France à un moment donné», conclut-il.
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