D’après la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, le travail autour de la prorogation du traité New Start entre la Russie et les États-Unis est en cours.
«Je peux juste dire que les experts travaillent activement dans ce domaine. C'est un travail pratique et cela a commencé», a-t-elle fait savoir ce lundi 25 janvier à la chaîne de télévision Rossiya 24.
Cette annonce a été faite le jour du premier appel entre Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, et Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, qui ont notamment discuté par téléphone des perspectives de coopération américano-russes dans le domaine de la sécurité, y compris de la situation relative au traité New Start.
Washington évoque le traité
Auparavant, la porte-parole de la Maison-Blanche de la nouvelle administration Jen Psaki a souligné que les États-Unis avaient l'intention de proposer de prolonger le traité New Start de cinq années. Selon elle, il s’agit du «seul accord qui restreint les forces nucléaires de la Russie, c'est un ancrage de stabilité stratégique entre les deux pays».
Commentant la déclaration de Jen Psaki, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a indiqué que Moscou avait toujours été favorable à la préservation du traité New Start, mais a rappelé que plusieurs conditions posées par Washington pour la re-signature du traité ne convenaient absolument pas à la Russie.
New Start
Il s’agit du seul traité américano-russe encore en vigueur sur la limitation des armements nucléaires. Le traité New Start impose que les deux pays réduisent leurs arsenaux nucléaires avant le 5 février 2018, les limitant à 700 missiles balistiques intercontinentaux, autant de missiles balistiques à bord de sous-marins et de bombardiers lourds, ainsi qu’à 1.550 ogives et 800 lanceurs déployés et non déployés. Il expire le 5 février 2021.