À partir du 24 janvier, la France va demander un test PCR négatif de moins de 72 heures aux voyageurs en provenance des pays de l'Union européenne, a annoncé Emmanuel Macron lors d'une visioconférence des dirigeants européens le 21 janvier. Toutefois, cette mesure ne concernera pas les trajets en véhicule aux frontières et donc les voitures et poids-lourds.
«Les travailleurs frontaliers et le transport terrestre seront en particulier exemptés de cette obligation», a indiqué l'Élysée à l'issue de la réunion virtuelle.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé jeudi soir que «tous les voyages non essentiels» devaient «être fortement déconseillés» en raison de la propagation des nouvelles variantes du Covid-19.
Zone «rouge sombre»
Elle a proposé une nouvelle catégorie «rouge sombre» pour une définition plus précise des zones à risques.
Les voyageurs européens en provenance de ces zones pourraient être soumis à l'obligation de subir un test avant leur départ et de se mettre en quarantaine à leur arrivée.
«Nous proposerons des mesures de sécurité supplémentaires pour les voyages essentiels vers l'Europe, par exemple en exigeant un test avant le départ», a-t-elle précisé pour les touristes arrivants de pays hors UE.
Vers des mesures supplémentaires?
Évoquant le même soir l'éventualité de nouvelles restrictions prises par le gouvernement face à la crise sanitaire, le ministre de la Santé a constaté que l’exécutif pourrait «être amené à prendre des mesures supplémentaires».
En ce qui concerne la campagne vaccinale, il envisage d'atteindre fin août les 70 millions de vaccinés, soit l'ensemble de la population.