Le 14 janvier, le gouvernement a annoncé l’élargissement de la liste des personnes qui pourront se faire vacciner à partir de lundi prochain, en plus de celles âgées de plus de 75 ans.
Selon le site du ministère de la Santé, voici les groupes particulièrement vulnérables concernés:
- les personnes atteintes de cancer et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie
- atteintes de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés
- transplantées d’organes solides
- transplantées par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
- atteintes de poly-pathologies chroniques, selon le critère suivant: au moins deux insuffisances d’organes
- atteintes de certaines maladies rares (la liste est sur le site du ministère de la Santé)
- souffrant de certaines maladies rares respiratoires, de l’os, rénales, immunohématologiques, abdominothoraciques, ainsi qu’en dermatologie (voir la liste complète)
- et celles atteintes de trisomie 21.
Les doses de vaccins suffiront-elles?
Dans une interview accordée le 15 janvier au Parisien, le professeur Alain Fischer, surnommé «Monsieur Vaccin» par les Français, a expliqué que face à ces nombreuses personnes vulnérables, les Ehpad «seront sécurisés»:
«Il n’y aura pas une, mais plusieurs portes d’entrée à la vaccination: téléphone, Internet, courrier de l'Assurance maladie. Pour les personnes à très haut risque, beaucoup recevront leur injection lors de leurs consultations à l'hôpital. Pour celles à mobilité réduite, on envisage de pouvoir les vacciner à domicile».
Selon le professeur, «on s’adaptera aux stocks disponibles»:
«Aujourd'hui, 500,000 vaccins Pfizer arrivent chaque semaine en France. On attend que l’Agence européenne des médicaments se prononce à la fin du mois sur celui d'AstraZeneca. Espérons qu'il soit validé. Comme il se conserve à 4°C, il est plus facile à utiliser et on sait déjà qu'on recevra des millions de doses.»