Un navire russe de pose de conduites met le cap sur les eaux danoises où sera achevé le Nord Stream 2

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Le navire russe Fortuna de pose de tuyaux a quitté le port allemand de Wismar un jour avant la reprise des travaux de construction du gazoduc Nord Stream 2, selon les données du système global de positionnement de navires Marine Traffic.

Le Fortuna, navire russe de pose de conduites, a quitté le port de Wismar et a mis le cap sur les eaux territoriales danoises un jour avant la reprise des travaux sur le gazoduc Nord Stream 2, témoignent les données du site de suivi du trafic maritime Marine Traffic.

Le navire est arrivé à Wismar fin décembre, après avoir posé des tuyaux pendant deux semaines dans les eaux allemandes. Il est reparti ce jeudi 14 janvier à 11 heures (heure de Paris).

Deux navires à pied d’œuvre

L’agence énergétique danoise (DEA) avait précédemment annoncé que la dernière étape de la construction du Nord Stream 2 commencerait le 15 janvier.

L’ouvrage dans les eaux danoises sera poursuivi par deux navires, l’Académicien Tchersky et le Fortuna. Le premier est revenu début janvier dans la région de l’île danoise de Bornholm après avoir mouillé pendant près d’un mois non loin de Kaliningrad.

Nord Stream 2 dans le viseur de Washington

Le projet Nord Stream 2 prévoit la construction de deux conduites longues de 1.230 kilomètres qui relieront la côte russe à l’Allemagne par le fond de la mer Baltique. Elles auront une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an.

Des tuyaux pour le projet Nord Stream 2 - Sputnik Afrique
La menace de sanctions US contraint le danois Ramboll à se retirer du projet Nord Stream 2
Les États-Unis, qui tentent d’imposer à l’Europe leur gaz naturel liquéfié invoquant la menace à leur sécurité énergétique de la part de la Russie, ont élargi en octobre les sanctions économiques contre Nord Stream 2. Pour ce faire, ils ont fait appel à la loi PEESA (Protecting Europe's Energy Security Act). En résultat, la société norvégienne de certification Det Norske Veritas-Germanischer Lloyd (DNV GL) a suspendu sa participation au projet. La société de conseil danoise Ramboll lui a emboîté le pas.

Néanmoins, Angela Merkel a affirmé fin décembre que la position du gouvernement allemand concernant la nécessité de mener à son terme la construction du gazoduc restait inchangée.

Le 4 janvier, le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a assuré que les sanctions américaines n’empêcheront pas l’achèvement du projet avec le soutien des pays européens et leurs entreprises,

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