Alors que la France a renforcé les mesures sanitaires à la veille du réveillon du Nouvel An et a déployé environ 100.000 policiers et gendarmes mobilisés sur le terrain dans le contexte de la situation épidémiologique actuelle, les autorités du pays n’ont pas pu stopper la rave party illégale qui s’est déroulée au sud de Rennes et a rassemblé quelque 2.500 personnes, venues de toute la France, se moque le quotidien New York Times.
De son côté, le Washington Post a souligné que les autorités françaises avaient eu besoin de 36 heures pour mettre fin au rassemblement.
Quand les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux, elles ont fait face à l’hostilité des fêtards, qui leur ont lancé des bouteilles et des pierres et ont même incendié une voiture de police. Plusieurs fonctionnaires ont été légèrement blessés.
D’après des vidéos relayées sur les réseaux sociaux, les jeunes se sont amusés sans respecter les gestes barrières.
Quand les forces de l’ordre ont pu enfin sécuriser l’endroit et saisir camion, matériel de sons et générateurs, plus de 1.200 verbalisations ont été dressées. Par la suite, les autorités françaises ont fait la promesse d’identifier et de poursuivre les organisateurs de cette fête.
Toutefois, pour l’heure, ceux qui sont derrière l’organisation de ce rassemblement illégal ne sont pas connus.
La rave party du réveillon du Nouvel An
Environ 2.500 personnes, venues de toute la France et même de l’étranger, se sont donné rendez-vous au sud de Rennes pour fêter le Nouvel An lors d’une fête sauvage que n’ont pu empêcher les autorités. Entamée le 31 décembre, la rave party ne s’est terminée que le 2 janvier au matin.