Quittant l’un des hangars de la rave party ayant réuni 2.500 fêtards à Lieuron sans respect des restrictions sanitaires, un jeune s’est dit content qu’une telle fête ait été organisée, a fait savoir BFM TV.
«Ça valait le coup. On a passé une belle soirée», a-t-il lancé. «On essaye de ne pas déprimer. Si on respectait tout, on ne ferait plus rien».
La #raveparty est toujours en cours à #Lieuron. Pour rappel, cette rave party organisée en #Bretagne pour fêter le Nouvel an réunit depuis jeudi soir plus de 2 500 personnes pic.twitter.com/Ss694TY1Or
— Xenia__Sputnik (@XseniaSputnik) January 2, 2021
Une représentante de l’association #TechnoPlus s’exprime sur les mesures sanitaires de la #raveparty de #Lieuron@AssoTechnoPlushttps://t.co/jOncNVW7mE pic.twitter.com/9IwO82XSUj
— Sputnik France (@sputnik_fr) January 2, 2021
La maire de la ville, Roseline Prévert, a affirmé être contre ce type de rassemblement et a exprimé son mécontentement, citée par la chaîne de télévision:
«Je suis un peu révoltée quand on voit un flot de véhicules comme ça, on se sent impuissant. On est en période de Covid donc on essaye de respecter les gestes barrières et à côté de ça, on voit des rassemblements qui ne respectent aucune consigne sanitaire. C’est pénible de se sentir envahit comme ça chez soi».
La #raveparty à #Lieuron s'est terminée le 2 janvier au matin, des camions de participants ont quitté les lieuxhttps://t.co/jOncNVW7mE pic.twitter.com/m0pxNNRoWu
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Tensions entre fêtards et fonctionnaires
La fête a duré près de 36 heures, depuis le soir du 31 décembre jusqu’au matin du 2 janvier. Arrivées rapidement sur les lieux, les forces de l’ordre ont été visées par des projectiles. L’un de leurs véhicules a été incendié. Trois gendarmes ont été légèrement blessés.
Plus de 1.200 verbalisations ont été dressées, alors que «camion, matériel de sons et générateurs ont été saisis», a indiqué Gérald Darmanin sur Twitter.
Plus de 800 verbalisations relatives aux infractions sanitaires ont été faites, a expliqué Emmanuel Berthier, préfet d'Ille-et-Vilaine et de Bretagne, lors d’une conférence de presse tenue ce 2 janvier.
Les organisateurs de l’évènement risquent une amende allant jusqu'à 1.500 euros, souligne BFM TV. Le ministère de l’Intérieur a promis de les identifier et de les poursuivre.