Lors d’un entretien accordé mercredi 30 décembre à la chaîne iranienne Shabaké Khabar l’adjoint du président du Parlement iranien, Hossein Amirabdollahian a fait part d’une prédiction formulée par feu le général Qassem Soleimani deux ans avant sa mort, concernant la vague de normalisation des relations entre les pays arabes de la région et Israël.
«J’ai eu une réunion avec lui en 2018 qui a duré près de quatre heures», a indiqué M.Amirabdollahian.
«Durant les discussions, le général Soleimani m’avait informé de ses vives inquiétudes concernant certains des pays arabes du Golfe qui s’apprêtaient à normaliser officiellement leurs relations avec Israël et les rendre publiques progressivement d’ici moins de deux ans», a-t-il ajouté, sans préciser les raisons qui avaient poussé le commandant de la Force al-Qods des Gardiens de la révolution islamique à faire cette prédiction.
Quatre pays ont déjà normalisé leurs relations avec Israël, à qui le tour?
Outre ces quatre États, des contacts sont en cours avec «le Sultanat d’Oman et des pays africains musulmans comme le Niger, la Mauritanie, le Mali et Djibouti», ont confié sous couvert d’anonymat des responsables israéliens au site d’information israélien Ynet. «D’autres contacts incluent également des pays musulmans d’Asie tels que l’Indonésie et le Sultanat du Brunei», ont-ils ajouté.
L’Algérie, l’Arabie saoudite, l’Irak, le Liban, la Libye, la Somalie, la Syrie, la Tunisie et le Yémen ont tous signifié leur refus catégorique de normaliser leurs relations avec Israël, réaffirmant leur attachement à l’initiative de la Ligue des États arabes de 2002 à Beyrouth.
Cette dernière impose en condition préalable à tout rétablissement des relations avec Tel-Aviv la création d’un État palestinien indépendant et viable aux frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale naturelle du pays.