L'entreprise d’horlogerie Raketa de Saint-Pétersbourg prendra part à la restauration de l'horloge de Notre-Dame de Paris ravagée par l'incendie d’avril 2019, fait savoir l’usine.
«Les ingénieurs de Raketa ont d’ores et déjà commencé à étudier le mécanisme de l'horloge de la cathédrale de Notre-Dame de Paris pour décider des pièces qu’ils pourront concevoir dans l’entreprise», indique le communiqué.
La société précise que la France ne possède pas actuellement pas de technologie pour la production d’horloges monumentales, alors que l’entreprise de Saint-Pétersbourg a l’expérience de la mise au point et de la production du plus grand mécanisme du monde, celui de l’horloge du magasin Dietsky mir (Le monde des enfants) dans le centre de Moscou. Ce mécanisme fait six mètres sur sept, pèse 4,5 tonnes et compte plus de 5.000 pièces en acier, aluminium, titane et plaqué or.
Les travaux continuent
Fin novembre, les travaux de démontage de l'ancien échafaudage qui entourait la flèche de Notre-Dame se sont achevés. La construction a été déformée par la chaleur des flammes et les pièces ont été soudées entre elles. Constitué de 40.000 pièces d'un poids total de 200 tonnes, dont la moitié avait plus de 40 mètres de haut, il représentait une grave menace pour l’édifice. Les travaux, nécessaires à la restauration de la cathédrale, avaient été entamés le 8 juin.
Le plus grand incendie de l'histoire de la cathédrale s'est produit le 15 avril 2019, entraînant l’effondrement de sa flèche. Mais, selon les pompiers, la structure de Notre-Dame, ainsi que les grandes œuvres d'art et les reliques conservées dans la cathédrale ont survécu. Le parquet de Paris exclut l’hypothèse d’un incendie criminel et privilégie celle d’une cigarette non éteinte ou de problèmes d'électricité.
Emmanuel Macron a posé un objectif ambitieux, celui de reconstruire la cathédrale en cinq ans, mais de nombreux experts estiment qu’il faudra entre 10 et 15 ans.