Débat sur le Haut-Karabakh en France: Macron «ne sait toujours pas faire de la politique», lance Erdogan

© Sputnik . Alexeï Koudenko / Accéder à la base multimédiaRecep Tayyip Erdogan assiste aux célébrations consacrées à la fin du conflit dans le Haut-Karabakh à Bakou
Recep Tayyip Erdogan assiste aux célébrations consacrées à la fin du conflit dans le Haut-Karabakh à Bakou - Sputnik Afrique
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Accueilli à Bakou par son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, le Président turc s'est dit prêt à rouvrir la frontière avec Erevan si des avancées sont faites pour favoriser la stabilité dans la région. En cela, il a fustigé les votes sur le statut du Haut-Karabakh en France, reprochant à Emmanuel Macron de ne pas savoir «faire de la politique».

Évoquant les votes sur le statut du Haut-Karabakh en France, Recep Tayyip Erdogan s'en est pris de nouveau à Emmanuel Macron.

«Même Pachinian [Premier ministre arménien, ndlr] ne reconnaît pas [le Haut-Karabakh]. Macron essaye de faire passer la décision via le Parlement, mais il ne sait toujours pas faire de la politique», a déclaré le Président turc lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev.

Rouvrir la frontière

Ankara n'a aucun problème avec le peuple arménien et est prêt à rouvrir la frontière avec l'Arménie, a indiqué en outre M.Erdogan.

«Si des mesures nécessaires sont prises, nous allons rouvrir nos portes qui sont actuellement fermées à l'Arménie», a-t-il annoncé en déplacement à Bakou à l'occasion des célébrations consacrées à la fin du conflit dans le Haut-Karabakh.

M.Erdogan a soutenu l'initiative de Bakou de mettre en place une plateforme de coopération dans la région qui pourrait réunir la Turquie, la Russie, l’Azerbaïdjan, l'Iran, la Géorgie et l'Arménie, «si elle consentit».

Résolution en question

Les sénateurs français ont approuvé fin novembre une résolution invitant le gouvernement à reconnaître la république du Haut-Karabakh. Début décembre, l'Assemblée nationale lui a emboîté le pas.

Le chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian s'est prononcé contre, déclarant ne «pas partager» la demande de reconnaissance, tandis que «nos amis arméniens ne le demandent pas eux-mêmes».

«Se débarrasser» de Macron

Ces derniers temps, le Président français a été la cible de nombreuses piques de M.Erdogan qui a récemment estimé que la France devait «se débarrasser» d'Emmanuel Macron qui pose «problème» pour son pays.

M.Macron a de son coté reproché au dirigeant turc de restreindre les libertés de sa propre population.

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