Indéniablement, le Noël 2020 n’est pas comme les autres. Si le Père Noël se prépare à rendre visite aux plus petits via les réseaux sociaux, les pensionnaires d’établissements de l’Aide sociale à l'enfance (ASE) risquaient d’être privés totalement de la magie des fêtes.
Celui qui a été candidat à la dernière présidentielle a promis de «déplacer les montagnes pour ces enfants seuls au monde». Et sa voix rocailleuse a fait trembler les montagnes. Une habitude chez l’élu des Pyrénées!
«C’est encore un plus joli conte de Noël que prévu. Le gouvernement a tout de suite promis de communiquer à toutes les associations une réponse positive: le décret va être modifié demain ou après-demain et ces enfants pourront partir», se réjouit Jean Lassalle au micro de Sputnik.
.@BrigBourguignon remercie @jeanlassalle de parler des enfants de l'aide sociale à l'enfance. Selon elle, le gouvernement est favorable à ce que les enfants accueillis puissent partir en vacances à Noël "dans le strict respect du protocole sanitaire". #DirectAN #QAG pic.twitter.com/BZFNJoaExg
— LCP (@LCP) December 8, 2020
Tout est prêt pour l’accueil
Les petits placés dans les foyers ont déjà vécu une année difficile à cause des mesures sanitaires tout au long des confinements. Jean Lassalle souligne que «ces enfants comptent beaucoup sur ce moment de Noël, particulier et convivial, fraternel et magique». Le sujet des enfants placés et adoptés est cher au député, puisque, comme il l’avoue lui-même, il «en [a] vu beaucoup» dans sa vie.
«Ces derniers temps, j’ai suivi des affaires d’enfants qui étaient littéralement arrachés à leurs parents. Grâce à ma collaboratrice, on a constitué un groupe de réflexion sur le destin des enfants touchés par cette disposition [gouvernementale, ndlr]», détaille Jean Lassalle.
«Tous les ans, ils passaient Noël chez les hommes et les femmes «de la vraie vie», des bénévoles bienveillants, des gens qui travaillaient la main dans la main pour les accueillir», rappelle Jean Lassalle.
Suite au revirement du gouvernement, alerté également par les centres de vacances, les familles pourront recevoir leurs jeunes hôtes aux regards «pleins d’étoiles». Tout est prêt et la magie pourra opérer. Pas question, toutefois, d’oublier les règles sanitaires, histoire d’épargner aux enfants de «courir le risque de contamination ou de faire courir ce risque aux personnes âgées».
«Ça ne règle pas tous les problèmes. Mais ça rend la France humaine et un peu éclairée», conclut Jean Lassalle.