Washington a abandonné l’accord nucléaire à cause des «plans israéliens qui contrôlaient Trump», assure l’Iran

© AP Photo / Mohammad BernoHassan Rohani lors de sa visite au centrale nucléaire de Bouchehr, le 13 janvier 2015
Hassan Rohani lors de sa visite au centrale nucléaire de Bouchehr, le 13 janvier 2015 - Sputnik Afrique
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Le Président iranien a affirmé mercredi que si Donald Trump avait retiré son pays de l’accord nucléaire c’est parce qu’il était sous le contrôle «des fonds saoudiens et des plans israéliens», a relaté Tasnim News. Hassan Rohani a souligné que quelle que soit l’équipe qui occupera le Bureau ovale, elle «changera sa politique à l’égard» de l’Iran.

Lors d’un conseil des ministres tenu mercredi 2 décembre à Téhéran, Hassan Rohani a affirmé que la défaite des États-Unis dans leur politique de sanctions et de pression maximale sur son pays «obligera toute nouvelle administration américaine à changer sa politique à l'égard de la République islamique», a rapporté l’agence Tasnim News.

Le chef de l’État a pointé les raisons de l’échec de l’accord nucléaire, expliquant que «les fonds saoudiens et les plans israéliens contrôlaient Trump, alors que l'accord nucléaire aurait pu être bon pour toutes les parties, mais les États-Unis s'en sont retirés». Selon lui, «les extrémistes américains, les sionistes et certains extrémistes de la région étaient contre l'accord nucléaire».

Par ailleurs, le Président a indiqué que malgré les sanctions «les capacités de défense de l'Iran ont doublé au cours des sept dernières années dans tous les domaines», ajoutant que son pays «a franchi des étapes avancées dans le domaine de l'énergie nucléaire et connaît un développement remarquable dans ce secteur».

Quid du protocole additionnel de l’accord nucléaire?

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Suite à l’assassinat du père du programme nucléaire iranien, le Dr Mohsen Fakhrizadeh, le Parlement a proposé un projet qui prévoit d’abandonner le protocole additionnel permettant à l’Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) d’avoir un accès plus large à l’information et aux sites nucléaires iraniens, estimant que ce retrait était la meilleure réponse possible, annonce un communiqué.

Le projet envisage également d’augmenter le taux d’enrichissement de l’uranium et le recours à des centrifugeuses plus avancées que celles prévues par l’accord nucléaire.

En effet, il prévoit d’augmenter à 20% et plus le niveau d’enrichissement de l’uranium. Actuellement, l’Iran enrichit son uranium à 4%, alors que le taux prévu par l’accord est de 3,67%. Le même texte suggère d’utiliser les centrifugeuses IR-2M sur le site de Natanz et d’installer des IR-6 sur celui de Fordo. L’accord n’autorise quant à lui que l’utilisation de centrifugeuses de génération IR-1. Enfin, il compte relancer le réacteur d’Arak et démarrer la construction d’un deuxième.

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