Un père et son fils d’origine turque poursuivis pour des violences contre des Arméniens sur l’A7

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Des violences entre Turcs et Arméniens ont eu lieu fin octobre sur l’autoroute A7 au niveau de Reventin-Vaugris. Deux membres d’une même famille viennent d’être mis en examen.

Des affrontements ont eu lieu le 28 octobre entre des membres des communautés turque et arménienne au niveau du péage de Reventin-Vaugris (Isère), sur l’autoroute A7. Un père et son fils viennent d’être mis en examen par une juge d’instruction à Vienne pour des faits de violences aggravées, relate France Bleu.

Le conflit avait éclaté alors que des jeunes de la communauté arménienne manifestaient pour sensibiliser l’opinion publique sur la situation dans le Haut-Karabakh, région peuplée majoritairement d’Arméniens ayant proclamé son indépendance de l’Azerbaïdjan il y a plus de 30 ans. Dans le récent conflit, Bakou avait été soutenu par la Turquie.

Des ouvriers turcs, bloqués dans le trafic, étaient intervenus, certains armés d’outils, précise Le Dauphiné libéré. Sept personnes au total avaient été blessées, trois issues de la communauté turque et quatre côté arménien, dont un jeune de 23 ans qui avait reçu un grave coup de marteau à la tête.

Trois membres d’une famille concernés

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Une information judiciaire pour violences aggravées a été ouverte par le parquet de Vienne mi-novembre. Le 30 novembre, trois hommes appartenant à la communauté turque ont été interpellés, dont deux, un père de 45 ans et son fils de 21 ans, ont été mis en examen le 1er décembre.

Leur sont reprochées des violences, au père sur deux personnes et au fils sur trois, dont le coup de marteau sur le jeune qui s’est vu prescrire 30 jours d’ITT, précise France Bleu en citant la procureure de la République Audrey Quey. Les deux ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire français et d’entrer en contact avec les victimes.

Une troisième personne, âgée d’une vingtaine d’années et membre de la même famille, a également été interpellée lundi matin et remise en liberté à l’issue de sa garde à vue, faute d’éléments suffisants.

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