Le «Great Reset»: une convergence entre États et capital

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Le «Great reset», promu par le Forum économique mondial dans le contexte de la crise du Covid-19, est pourtant fréquemment présenté comme un simple fantasme complotiste. Joël Ruet, économiste au CNRS et président de The Bridge Tank, revient sur cette «grande réinitialisation» au micro de Rachel Marsden.

Le terme de «Great reset» (grande réinitialisation) apparaît en bonne place sur le site Web du Forum économique mondial de Davos et dans la bouche de décideurs de premier plan, comme Justin Trudeau, Premier ministre canadien, qui a qualifié la pandémie de Covid-19 d’«opportunité de réinitialisation» devant les Nations unies.

Pourtant, le terme est souvent associé à l’univers complotiste. Pourquoi? Joël Ruet, économiste au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et président du think tank The Bridge Tank, réagit pour le Désordre mondial à l’idée que le «Great reset» ne serait qu’un fantasme complotiste:

«Il y a eu une espèce de convergence entre le club du capital et le club des souverains. Aujourd’hui, tout change, alors cette chose-là ne change pas vraiment. C’est là où je pense qu’il n’y a pas nécessairement de complot, il y a simplement une évolution. Je crois que les deux clubs se cherchent aujourd’hui.
Mais je pense que pour autant, il n’y a pas d’agenda commun, parce qu’il n’y a pas de "livrable" précis. Et je ne crois pas que ce soit un Great Reset, parce que ça devrait être plus inclusif et on voit bien que ce sont ces deux clubs qui s’en emparent.»
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