Des études menées sur des levures par des chercheurs de l'université de l'État de Washington montrent que l'exposition à la lumière ultraviolette (UV) induit de nouveaux types de dommages à l'ADN qui peuvent causer la forme la plus mortelle du cancer de la peau, le mélanome. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Cell Reports.
Ils indiquent notamment que la lumière ultraviolette peut induire un spectre de mutations plus diversifié que soupçonné auparavant.
La levure, un modèle idéal
L'équipe a découvert qu'environ la moitié de toutes les mutations trouvées dans ces cellules étaient des mutations rares liées au mélanome. Les scientifiques ont été surpris de découvrir que la lumière UV causait des dommages non seulement aux bases de l'ADN traditionnellement vulnérables à ce rayonnement, à savoir C (cytosine) ou T (thymine), mais également aux bases de l'ADN A (adénine).
Le mélanome est le cancer de la peau le plus dangereux. Il se développe à partir des cellules pigmentées de l'épiderme et peut envahir très rapidement d'autres organes en formant des métastases. L’un des facteurs de risque est une exposition directe prolongée au soleil.