Invité vendredi 13 novembre sur BFM TV, Hervé Saulignac, député PS de l’Ardèche, a annoncé s’être porté volontaire pour répondre à l’appel de l’Inserm qui cherche 25.000 volontaires pour tester des vaccins contre le Covid-19.
Le député Hervé Saulignac raconte sur @BFMTV pourquoi il se porte volontaire pour tester un vaccin contre le Covid-19 pic.twitter.com/MwhasRUW3y
— BFMTV (@BFMTV) November 13, 2020
«C’est un engagement citoyen et personnel avant d’être lié à mes fonctions de député», explique-t-il en mettant en exergue un «choix de cohérence» imposé par la crise frappant le pays.
Selon lui, «on ne peut pas exiger de la puissance publique qu’elle nous protège, et aller se planquer quand la recherche française en a besoin.»
Comme l’indique Hervé Saulignac, seulement 90 volontaires ont déjà subi le test pour l’instant car «le vaccin n'en est qu'à sa phase 1» alors que les essais sur des humains ne sont prévus qu’aux deuxième et troisième phases. Mais il envisage de recevoir une dose «dans les semaines ou mois qui viennent» en indiquant qu’il s’agira du vaccin développé «sous la houlette de l’Institut Pasteur».
«Une petite appréhension» ressentie
Reconnaissant ressentir «une petite appréhension», le député a dit vouloir répondre à «l’immense défiance à l’égard de nos institutions, à l'égard de celles [qu’il] représente, mais aussi à l'égard de la recherche et de la science».
«Je constate tous les jours que le complotisme avance à grands pas, et je pense qu’il est extrêmement important de se mobiliser pour crédibiliser la recherche, et rendre du crédit à ces institutions qui en ont considérablement perdu», estime-t-il, précisant que cette participation n’est pas rémunérée.
Des essais cliniques en cours
Deux essais cliniques sont actuellement menés en France: un essai clinique de phase 1 pour un vaccin développé par l’Institut Pasteur en collaboration avec la CEPI, Themis et MSD ainsi qu’un essai sur la contribution du vaccin BCG au renforcement de l’immunité générale et à la protection contre le Covid-19 chez les personnels de santé, coordonné par l’AP-HP, indique le communiqué sur le site de l’Inserm.