Alors que Donald Trump continue de contester le résultat de l’élection présidentielle, des soupçons de fraude électorale se font entendre dans plusieurs États-clés, notamment en Pennsylvanie. Le groupe activiste Project Veritas, qui lutte contre le parti pris médiatique et la corruption, a interrogé Richard Hopkins, employé de l’US Postal Service (USPS), lequel dénonce une pratique illégale dans sa ville.
BREAKING: Pennsylvania @USPS Whistleblower Richard Hopkins Goes Public; Confirms Federal Investigators Have Spoken With Him About Postmaster Rob Weisenbach's Order To Backdate Ballots To November 3rd, 2020#ExposeUSPS pic.twitter.com/wdO8vUx2Vj
— James O'Keefe (@JamesOKeefeIII) November 6, 2020
Jeudi 5 novembre, ce facteur aurait entendu une conversation entre son supérieur et un autre employé au sujet de l’antidatage de bulletins de vote arrivés au lendemain de l’élection, le 4 novembre, pour y indiquer la date du 3 et les rendre ainsi légaux. Les faits se sont déroulés dans le bureau postal d’Erie, en Pennsylvanie.
Selon lui, la plupart des bulletins de vote par correspondance sont arrivés trop tard et auraient dû être annulés, selon la loi américaine. Mais l’antidatage a permis de tous les comptabiliser, sauf un, estampillé par erreur avec la date correcte du 4 novembre. Contacté par Project Veritas, le chef de la poste du comté en question a simplement répondu que ces allégations étaient «fausses» avant de raccrocher au nez de son interlocuteur.
En Pennsylvanie, au soir de l’élection, Trump bénéficiait d’une confortable avance sur son rival démocrate Joe Biden. Mais au cours des trois jours suivants, le comptage des votes par correspondance a réduit à néant cet écart, permettant même à Biden de remporter d’une courte tête les 20 grands électeurs de l’État.
Une enquête a été ouverte par l’USPS, qui a envoyé des inspecteurs pour connaître la version des faits de ce «lanceur d’alerte».
Autres soupçons de fraude
Project Veritas a également rapporté des pratiques frauduleuses présumées dans deux autres États-clés, le Michigan et le Nevada. Dans le premier, un employé de la poste affirme avoir reçu l’ordre direct de séparer les bulletins de vote tardifs du reste du courrier afin qu’ils soient estampillés de la date du 3 novembre. Dans le second, un facteur est soupçonné d’avoir donné à un journaliste en civil un paquet de bulletins inutilisés envoyés à des adresses incorrectes.