Castex affirme que l’islamisme politique a déclaré la guerre à la France - vidéo

© AP Photo / Gonzalo FuentesJean Castex
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Le Premier ministre a dénoncé sur TF1 les compromissions avec l’«islamisme radical» et a appelé à l’union de la communauté nationale afin de gagner le «combat idéologique» contre cet «ennemi qui a déclaré la guerre à la France». Il a également détaillé les mesures entreprises par le gouvernement à cet égard.

Après les trois attaques terroristes qui ont frappé la France en un mois (anciens locaux de Charlie Hebdo, Conflans, Nice), Jean Castex était particulièrement attendu sur le sujet de l’islamisme lors de son passage au 20 heures de TF1 le dimanche 1er novembre. Après avoir évoqué les mesures du gouvernement concernant la crise sanitaire, il a adopté un ton ferme pour parler de la lutte contre cette menace.

«Un ennemi a déclaré la guerre à la France: cet ennemi il est nommément désigné et connu, il s'appelle l'islamisme politique et radical. Et cet ennemi va nous trouver sur son chemin», lance-t-il.

Indiquant que cet adversaire a «des complices à l’étranger» et «des ramifications et des complices en France», il pointe dans un premier temps «toutes les compromissions qu’il y a eu pendant trop d’années».

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«La première façon de gagner une guerre, c’est que la communauté nationale soit soudée, soit unie, soit fière de nos racines, de notre identité, de notre République, de notre liberté, il faut gagner le combat idéologique», estime-t-il, affirmant que le gouvernement compte «attaquer le mal à la racine» par des réponses «opérationnelles et répressives».

Dissolutions d’associations et présence policière

Pour ce faire, le Premier ministre assure que les «écoles clandestines», «fausses associations» et fausses mosquées continueront à être dissoutes. Il souhaite aussi renforcer «notre législation et nos moyens d’actions» sur les réseaux sociaux et confirme que le projet de loi [sur les séparatismes, ndlr] sera «très prochainement soumis au Parlement».

Il rappelle également que les forces militaires de l’opération Sentinelle ont été portées à 7.000 hommes, auxquels s’ajoutent des effectifs supplémentaires de la gendarmerie et de la police municipale. Le ministre a placé le plan Vigipirate à son niveau maximal de vigilance. Il y aura également davantage de contrôles aux frontières.

«Ce terrorisme, il ne gagnera pas. Il nous trouve face à lui et nous y mettrons tous les moyens nécessaires, et le débat législatif permettra d'examiner si des propositions complémentaires peuvent être adoptées», conclut-il.

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