Face aux foudres de certains pays musulmans, en particulier la Turquie, qui ont appelé à ne plus acheter de produits français, la plupart des pays européens ont exprimé leur soutien à l’Hexagone. Du côté allemand, le présentateur Oliver Welke a même donné un conseil à ses compatriotes pour provoquer le Président turc.
«Chers amis, chers téléspectateurs, je vous invite à acheter le plus possible de produits français dans les jours et les semaines à venir. Dévalisons la France, sérieusement. C’est non seulement délicieux mais ça énerve Erdogan»
— Alexandre Sutherland (@Alexandre_sptnk) November 1, 2020
-le présentateur allemand Oliver Welke (30/10) pic.twitter.com/XcFR1J9rzI
«Chers amis, chers téléspectateurs, je vous invite à acheter le plus possible de produits français dans les jours et les semaines à venir. Dévalisons la France, sérieusement. C’est non seulement délicieux mais ça énerve Erdogan», a-t-il déclaré vendredi sur le Heute-show, une émission satirique diffusée sur la ZDF, deuxième chaîne du pays.
Une position osée sachant que plus d’1,5 million de Turcs vivent en Allemagne, ce qui avait poussé Angela Merkel à se contenter de condamner, 48 heures plus tard, les propos «diffamatoires» d’Erdogan sans aller plus loin pour ne pas jeter de l’huile sur le feu.
Tensions Paris-Ankara
Après la décision de Macron de ne pas renoncer aux caricatures de Mahomet, la Turquie d’Erdogan s’est placée en chef de file de l’opposition antifrançaise en critiquant de plus en plus vigoureusement le Président français. Accusant d’abord Macron de «régler des comptes avec l’islam et les musulmans», Recep Tayyip Erdogan a été jusqu’à l’inviter à faire un «examen de santé mentale».
Les tensions entre les deux pays se sont d’autant plus détériorées à la suite de la parution d’une caricature du Président turc en couverture de Charlie Hebdo. À ce propos, Ankara a promis une réponse «judiciaire et diplomatique». Dans sa dernière intervention auprès de la chaîne Al-Jazeera, Macron a dénoncé le «comportement belliqueux» de son homologue tout en souhaitant que les «choses s’apaisent» entre les deux pays.