Il y a quelques mois, Isabelle Garai, 52 ans, atteinte d'une sclérose en plaques et se déplaçant en fauteuil électrique, a déménagé d'un appartement à Montpellier dont elle ne pouvait pas payer le loyer et d'où elle risquait d'être expulsée pour aller s’installer dans un appartement HLM à Pérols (Hérault), rapporte France Bleu.
Après ces quelques mois, elle souhaite déjà déménager car entrer dans sa résidence est pour elle un calvaire.
Sur le papier, la résidence tout à fait neuve est accessible aux personnes à mobilité réduite. En réalité, pour entrer, la femme doit ouvrir deux lourdes portes pour faire passer son fauteuil de 120 kilogrammes.
«Quand je suis devant ma porte d'immeuble, j'attends que quelqu'un passe par là pour ouvrir... L'autre jour j'ai patienté 40 minutes avant de rentrer chez moi», a-t-elle confié à France Bleu.
Alternatives proposées par le bailleur
Deux alternatives sont envisagées par le bailleur: la motorisation des portes du SAS d'entrée de la résidence ou bien la création d'un accès spécifique depuis la terrasse privative du logement situé au rez-de-chaussée vers l'extérieur.