Le chef de la diplomatie arménienne juge «productifs» les pourparlers menés à Washington

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Après des pourparlers à Washington avec son homologue américain, le ministre arménien des Affaires étrangères a promis de poursuivre le travail visant à revenir à un règlement pacifique dans la république autoproclamée du Haut-Karabakh.

Le chef de la diplomatie arménienne Zograb Mnatsakanian a qualifié de «productives» les négociations à Washington sur le règlement du conflit dans la république autoproclamée du Haut-Karabakh.

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M.Mnatsakanian et son homologue azerbaïdjanais Djeikhoun Baïramov ont rencontré séparément le 23 octobre le secrétaire d’État américain Mike Pompeo.

«Nous continuerons notre travail visant à trouver les voies menant vers des objectifs bien concrets et importants: l’instauration d’un cessez-le-feu, le retour à un règlement pacifique», a déclaré le ministre arménien lors d’une intervention depuis Washington.

Selon lui, les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE en la personne de la Russie, des États-Unis et de la France, se sont prononcés «plus que clairement» en exigeant une cessation immédiate des hostilités.

Le ministre des Affaires étrangères n’a pas exclu la possibilité de déployer des soldats de la paix au Haut-Karabakh, qualifiant la question d’un des «moments critiques de notre discussion».

Conflit au Haut-Karabakh

La situation au Haut-Karabakh, région contestée qui s’est séparée unilatéralement de l’Azerbaïdjan il y a 30 ans, s’est aggravée le 27 septembre 2020. Bakou et Erevan, qui ne cessent de s’entraccuser, ont déclaré une mobilisation totale ou partielle. Le conflit a fait des victimes parmi les civils.

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L'Azerbaïdjan est activement soutenu par la Turquie, membre de l’Otan. Pour sa part, l’Arménie est membre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) qui regroupe en outre la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan. La communauté internationale appelle les parties à la retenue.

Les ministres des Affaires étrangères russe, arménien et azerbaïdjanais ont tenu des consultations à Moscou dans la nuit du 9 au 10 octobre. À l’issue de la rencontre, un accord de cessez-le-feu a été conclu en vue d’échanger des prisonniers et des corps de victimes, mais celui-ci a été immédiatement violé.

Une deuxième tentative d’organiser un cessez-le-feu humanitaire a été entreprise le 18 octobre, échouant également. 

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