Pendant qu’Athènes et Ankara se disputent la souveraineté d'une zone de Méditerranée orientale riche en hydrocarbures, la Turquie va renvoyer le navire controversé dans la région pour effectuer une mission de «sondage sismique».
La semaine dernière, la Turquie et la Grèce sont convenues de prendre des mesures de confiance mutuelle et d'organiser des discussions bilatérales sur leur contentieux en Méditerranée orientale.
Escalade des tensions en Méditerranée orientale
Ankara a multiplié les forages au large de Chypre. Des activités jugées «illégales» par la plupart des pays de la région et l'Union européenne.
Menace de sanctions
Réunis en sommet à Bruxelles, les chefs d'État et de gouvernement de l'UE ont discuté le 1er octobre le conflit en Méditerranée orientale.
Selon le président du Conseil européen Charles Michel, chef d'orchestre du sommet, l'UE a adopté une double approche vis-à-vis d'Ankara: améliorer certaines coopérations et relancer l'union douanière, à condition que la Turquie cesse ses forages «illégaux» dans les eaux de Chypre.
Quant à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, elle a prévenu que si Ankara poursuivait «ses actions illégales», l'UE utilisera «tous les instruments à (sa) disposition». Elle a précisé que la Commission était chargée d'élaborer des sanctions économiques et qu’elles étaient prêtes à être «utilisées immédiatement».