La Turquie «n'est plus un partenaire» en Méditerranée orientale, dit Macron

© AFP 2024 LUDOVIC MARINEmmanuel Macron à Ajaccio
Emmanuel Macron à Ajaccio - Sputnik Afrique
S'abonner
La Turquie «n'est plus un partenaire» en Méditerranée orientale, a déclaré ce 10 septembre Emmanuel Macron tout en affirmant son souhait «de réengager un dialogue fécond» avec Ankara.

Se prononçant lors d'une conférence de presse à Ajaccio avant le 7e sommet des pays du Sud de l’UE, Emmanuel Macron a évoqué des tensions en Méditerranée orientale entre la Turquie et la Grèce. Le Président français a appelé l'Europe à porter «une voix plus unie et plus claire» face à la Turquie.

«Force est de constater que la Turquie n'est plus un partenaire dans cette région», a souligné Emmanuel Macron, déplorant notamment la signature par Ankara d'«accords inacceptables avec le gouvernement d'entente libyen niant les droits légitimes de la Grèce» ou encore les pratiques turques de forage en zone économique exclusive chypriote qui sont «inacceptables».

«J'espère que les discussions de cet après-midi nous permettront d'avancer sur une position commune et mon souhait profond est de réengager un dialogue fécond avec la Turquie», a-t-il ajouté, cité par Reuters.

Escalade des tensions en Méditerranée orientale

Un Rafale français en Méditerranée - Sputnik Afrique
La Turquie qualifie la France de «mafia» au sujet des tensions en Méditerranée
Après la signature d'un accord maritime entre Athènes et Le Caire, Recep Tayyip Erdogan a annoncé début août la relance de la prospection d'hydrocarbures dans une zone disputée de la Méditerranée orientale.

Ankara a multiplié les forages au large de Chypre. Des activités jugées «illégales» par la plupart des pays de la région et l'Union européenne. Emmanuel Macron a dénoncé une «violation» par la Turquie des souverainetés grecque et chypriote.

Le Président a annoncé un renforcement temporaire de la présence militaire française dans la région avec le déploiement de deux Rafale et deux bâtiments de la Marine nationale. Suite à cette initiative, la Turquie a accusé l’Hexagone de se comporter «comme un caïd» et d’«accentuer les tensions» avec la Grèce, affirmant que ce n’était pas ce qu’elle souhaitait et rejetant la responsabilité des crispations sur Athènes.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала