En pleine épidémie, les médecins du secteur public marocain annoncent une grève

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Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public marocain annonce une grève de 48h les 4 et 5 novembre, indique une note de son bureau national publiée sur son site. Les médecins reprochent au gouvernement sa lenteur à satisfaire leurs revendications professionnelles et salariales.

À cause de la non satisfaction de leurs revendications, notamment celles relatives «aux conditions difficiles de travail» et aux salaires, les médecins marocains du secteur public annoncent une grève de 48h pour début novembre, indique un communiqué du Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) publié dimanche 11 octobre sur son site officiel.

Le SIMSP précise que le débrayage est prévu les 4 et 5 novembre, soulignant néanmoins que les services d’urgence et de réanimation ne sont pas concernés par ce préavis de grève. Par ailleurs, le syndicat annonce l’organisation d’une marche nationale à Rabat, dans le cadre d’un nouveau mouvement de protestation sur tout le territoire national.

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Dans ce cadre, le SIMSP informe que des sit-in seront organisés le premier jour de la grève à partir de 10h du matin dans tous les établissements sanitaires aux niveaux local et régional.

Les principales revendications

En pleine crise sanitaire due au Covid-19, les médecins du secteur public reprochent au gouvernement de traîner les pieds quant à la satisfaction de leurs revendications relatives à l’amélioration «des conditions difficiles de travail» et à la réévaluation des salaires.

Ils demandent également au ministère de la Santé d’accorder les autorisations pour la spécialisation en médecine de la famille à tous les médecins généralistes qui le souhaitent. En plus de la réglementation des gardes ainsi que celle des droits à la démission et à la mutation.

En cas de non satisfaction de leurs revendications, le SIMSP met en garde le gouvernement concernant le fait que les médecins du secteur public décideront alors de boycotter aléatoirement des campagnes chirurgicales, de poursuivre les démissions individuelles et collectives, ainsi que de boycotter des autopsies, la campagne de santé scolaire et les services administratifs.

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