La conversation téléphonique entre MM. Poutine et Macron s'est tenue mercredi soir après la rencontre à Vilnius entre le Président français et la cheffe de file de l'opposition biélorusse, Svetlana Tikhanovskaïa.
Le communiqué du Kremlin ne fait pas mention de cette rencontre, mais l'Élysée a précisé jeudi qu'elle avait été évoquée par Emmanuel Macron.
Ce dernier «a rappelé que Svetlana Tikhanovskaïa s'était dite ouverte au dialogue avec la Russie et a encouragé le Président Poutine à le prendre en considération».
La «position de principe» de la Russie est que «toutes les tentatives d'interférence dans les affaires intérieures d'un État souverain et de pression extérieure sur les autorités légitimes sont inacceptables», selon la présidence russe.
MM. Macron et Poutine «partagent l'idée que la solution» pour mettre fin à la crise «est de recourir à une médiation de l'OSCE» (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), a précisé l'Élysée.
Interrogée jeudi matin par RTL, Svetlana Tikhanovskaïa a souhaité qu'Emmanuel Macron invite Vladimir Poutine à s'engager dans une médiation: «Nous avons toujours dit que nous étions restés ouverts au dialogue. Nous souhaitons que les pays voisins soient médiateurs en premier lieu dans cette négociation». «Ce serait merveilleux si le Président Macron pouvait inviter par exemple M. Poutine à participer», a-t-elle ajouté.