La pression sur le Venezuela disparaîtrait-elle avec une présidence de Joe Biden?

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Le secrétaire d’État Mike Pompeo vient de terminer une tournée latino-américaine afin de récolter des votes pour Trump en… Floride. Maurice Lemoine, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, explique au Désordre mondial en quoi la pression sur Maduro influe sur le scrutin et pourquoi celui-là ne serait pas mieux loti avec Joe Biden.

Que sait-on de la position de Joe Biden envers Nicolas Maduro et le Venezuela?

Maurice Lemoine, journaliste et ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, met la question en perspective au micro de Rachel Marsden:

«Ça changerait la dynamique, sans pour autant que les États-Unis deviennent des "amis" du Venezuela. Le décret qui a été pris en 2013 qui a fait du Venezuela une menace extraordinaire pour la sécurité des États-Unis n’a pas été pris par Trump, mais par Obama.

Donc le camp Démocrate est aussi très opposé à Maduro au Venezuela. Il n’y a pas très longtemps, Trump, qui change d’avis tous les trois jours, a évoqué l’hypothèse de discuter avec Maduro. Et immédiatement, Biden a dit, "Ça ne m’étonne pas. Il aime les dictateurs."»

Pour autant, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, a effectué une tournée dans quatre pays d’Amérique latine (Guyana, Suriname, Brésil et Colombie), dont trois ont une frontière commune avec le Venezuela. En mettant la pression sur Maduro, il cherche entre autres à s’attirer les faveurs du vote des Vénézuéliens, de plus en plus nombreux dans l’État de Floride, stratégique pour la Présidentielle américaine.

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