Après avoir essayé de former un nouveau gouvernement pendant près d’un mois, le Premier ministre libanais désigné Mustapha Adib a démissionné ce 26 septembre.
Une déclaration survenue lors de son allocution télévisée suite à une réunion tenue avec le Président Michel Aoun.
M.Adib a également expliqué sa démission par le fait que les différents camps politiques n’aient pas rempli sa condition, notamment l'absence de politisation dans la formation d’un gouvernement.
Il a souligné que le Liban ne devrait pas abandonner l’initiative d’Emmanuel Macron visant à soutenir le pays.
Exigences de Macron
Fin août, Mustapha Adib a été désigné au poste du Premier ministre. Lors de sa visite à Beyrouth le 1er septembre, Emmanuel Macron a promis d’organiser en octobre une conférence de soutien au Liban si le pays arrivait à former un nouveau gouvernement dans un délai de quinze jours.
Paris a également déclaré qu’en cas d’absence de réformes réelles, la France n’accordera plus d’aides au pays et refusera de remplir sa mission d’intermédiaire au niveau international. De plus, le Président français n’a pas exclu la mise en place d’éventuelles sanctions contre des hommes politiques libanais dont les actes entravent l’amélioration de la situation.
Auparavant, le Président libanais avait déclaré que le pays, plongé dans une crise profonde, irait «en enfer» si un gouvernement n’était pas formé. Selon lui, il n’y avait «aucune solution à un horizon proche».
Le gouvernement libanais a démissionné à la suite de l'explosion dévastatrice au port de Beyrouth le 4 août qui a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés, ravageant des quartiers entiers de la capitale.