Le Figaro révèle le nom du laboratoire français qui assure avoir identifié du Novitchok sur Navalny

© Sputnik . Valery Melnikov / Accéder à la base multimédiaAlexeï Navalny
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Les échantillons biomédicaux prélevés sur Alexeï Navalny ont été analysés en France au laboratoire du Bouchet, dans l'Essonne, relate Le Figaro.

Après que le magazine allemand Der Spiegel a dévoilé où avaient été analysés en Allemagne le sang et l'urine de Navalny, ainsi que les traces sur la bouteille qu'il avait sur lui, des révélations similaires concernant un laboratoire français ont été faites par Le Figaro.

«Paris, qui a aussi mené des expertises au laboratoire ultrasécurisé du Bouchet, dans l'Essonne, sous la responsabilité de la Direction générale de l'armement, a abouti au même résultat», écrit le quotidien.

Le même résultat, c'est «l'usage d'un neurotoxique», expression employée au ministère des Armées.

Le service de presse du ministère avait précédemment confirmé à Sputnik qu'un laboratoire militaire français avait participé aux analyses, sans pour autant révéler son nom.

L’hypothèse d'un «empoisonnement»

Le 2 septembre, se référant à des médecins militaires, le gouvernement a annoncé qu'Alexeï Navalny, transféré de Russie à l’hôpital universitaire de la Charité, avait été empoisonné par une substance du groupe des agents toxiques Novitchok.

Selon Der Spiegel, les analyses ont été menées par des  spécialistes de l'Institut de pharmacologie et de toxicologie de la Bundeswehr 

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Des médecins russes expliquent pourquoi Navalny n’a pas pu être empoisonné au Novitchok
D’après Berlin, ces conclusions ont plus tard été confirmées par des laboratoires indépendants français et suédois. Les autorités allemandes n’ont toutefois fourni aucune preuve d’un «empoisonnement».

Moscou a demandé à plusieurs reprises Berlin de lui fournir des éléments d’enquête. Dmitri Peskov a expliqué que le cas d'Alexeï Navalny faisait l'objet de vérifications dans le cadre des procédures traditionnelles de la justice russe, soulignant que les éléments brandis devaient faire l'objet d'une vérification en Russie avant l’ouverture d’une enquête.

Le 20 août, M.Navalny a été pris en charge par les médecins d’un hôpital à Omsk, en Sibérie, après avoir fait un malaise à bord d’un avion. Les spécialistes russes lui ont diagnostiqué un trouble métabolique ayant provoqué une forte hypoglycémie. Ils n’ont découvert aucune trace de poison dans son sang et son urine.

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