L’Armée nationale libyenne se dit prête à ouvrir les champs pétroliers pour une durée d’un mois

© AFP 2024 Abdullah DomaUn terminal de pétrole en Libye
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Annonçant l’ouverture du dialogue interlibyen qui se déroule avec sa participation active, l’Armée nationale libyenne a déclaré que les parties avaient convenu d’une juste répartition du pétrole et ce, dans l’intérêt de tous les Libyens.

L’Armée nationale libyenne de Khalifa Haftar a ouvert le dialogue interlibyen auquel prend part le vice-Premier ministre du gouvernement d’union nationale (GNA), Ahmed Miitig, et est prête à ouvrir les champs pétroliers pour une durée d’un mois, annonce le communiqué du commandement.

Pour rappel, le maréchal Haftar avait annoncé vendredi 11 septembre la reprise de l’extraction et de l’exportation du pétrole depuis les ports du pays et ce, après une suspension longue de plusieurs mois.

À en juger par la déclaration du commandement de l’Armée nationale libyenne, publiée sur la page Facebook de son porte-parole, «les négociations ont débouché sur un accord prévoyant un schéma d’une juste répartition du pétrole pour le bien de tous les Libyens. […] Il a été convenu de créer une commission conjointe pour la résolution des questions litigieuses».

Le texte précise que des cheikhs des tribus libyennes et des membres de la Chambre des représentants avaient pris part à la discussion de ces initiatives.

«Nous réalisons que la situation économique pesante concerne tous les Libyens si bien qu’à l’issue des consultations avec les cheikhs, nous sommes prêts à ouvrir les livraisons de pétrole pour une durée d’un mois et ce, dans l’optique d’une future Libye unie», expose-t-il.

Situation en Libye

La plupart des champs pétrolifères et des ports de Libye ont été fermés en janvier en raison du blocage des installations pétrolières sur fond d’hostilités dans le pays.

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Selon les calculs de la National Oil Corporation (NOC) libyenne, au 15 septembre, les pertes budgétaires résultant de l'arrêt de la production pétrolière en Libye ont atteint 9,8 milliards de dollars.

Le pays est plongé dans le chaos depuis le renversement du gouvernement et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011. Il est divisé entre plusieurs entités rivales, avec notamment la présence à Tripoli du gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj, soutenu par l'Onu et l'UE, et dans l'est, d'un parlement élu par le peuple et appuyé par l'Armée nationale libyenne du maréchal Haftar.

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