Mardi 15 septembre, des passagers du train Paris-Toulouse ont été témoins d’une interpellation musclée en gare de Fleury-les-Aubrais, dans la métropole d'Orléans, relate La République du Centre. Selon une source, l’homme refusait de porter un masque et a sorti un couteau face à deux agents de police.
Je viens d’être témoin d’une scène de violence policière très grave et violente, ligne Paris - Toulouse intercités, train de 14h39. Violences policières gare Les Aubrais J’aimerais témoigner. @lemondefr @LeParisien_75 @lavoixdunord @don_sido_ @coeurapika @_cocolait @Laaweup pic.twitter.com/LxxgSptDKT
— Kimonooooo (@ouhpinaiseee) September 16, 2020
«Il menace alors l'un des policiers qui sort son arme mais n'en fait pas usage», poursuit cette même source.
Il se serait ensuite blessé avec son couteau. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, les deux policiers maintiennent l’individu au sol, l’un d’eux appuyant son pied sur sa tête.
L’interpellation a provoqué l’indignation des témoins à l’encontre des fonctionnaires, avec des réactions plus mitigées sur les réseaux sociaux. Selon France Bleu, le suspect, 42 ans, est de nationalité anglaise. Il a été emmené à l’hôpital d’Orléans tout en étant placé sous le régime de garde à vue. Ce mercredi, il n’avait pas encore été entendu par la police, affirme le quotidien local.
Enquête de l’IGPN
La procureure de la République d’Orléans a saisi l’IGPN sur la base des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, informe France Bleu. Les deux policiers ont d’ores et déjà reçu le soutien du syndicat Alliance et du directeur département de la sécurité publique du Loiret, Thierry Guiguet-Doron, pour cette interpellation «dans des conditions difficiles face à un homme menaçant et armé d’un couteau».
«Il y a peut-être un geste un peu trop appuyé de la part d'un collègue. L'enquête de l'IGPN le dira, mais cela se passe en quelques secondes et l'homme avait un comportement bizarre, et il a quand même sorti un couteau», commente un policier orléanais auprès de la radio.
«D'ailleurs, un des collègues a dû sortir son arme et le mettre en joue tellement c'était tendu. Sur les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, on ne voit pas forcément tout ce qui s’est passé de A à Z», conclut-il.