Ce vendredi 11 septembre, date de l’indépendance de la Catalogne, la circulation des trains dans la région, y compris sur les lignes de TGV Barcelone-Paris et Barcelone-Lyon, a été coupée suite à des actes de vandalisme commis par des indépendantistes catalans pour célébrer la fête nationale.
07:30 AVE 9736 Barcelona Sants-Lyon y AVE 9702 Barcelona Sants-París previsto realizar el trayecto Barcelona-Perpignan (Francia) por carretera debido a la interceptación de vía entre Barcelona y Figueres. https://t.co/jXsYPmvtFL
— InfoRenfe (@Inforenfe) September 11, 2020
La compagnie publique espagnole des chemins de fer (Renfe) a fait état dans la matinée de la coupure du trafic ferroviaire entre Barcelone et Figueras. Comme en témoigne plusieurs photos publiées sur les réseaux sociaux, des indépendantistes ont fait des feux sur certaines lignes.
🚄 No circulen trens d'alta velocitat entre Figueres i Barcelona, ni tampoc els convencionals @rod11cat entre Figueres i Maçanet.
— Ràdio Girona - SER Catalunya (@SERGirona) September 11, 2020
📸 @Adif_es pic.twitter.com/nxtU5WgKII
Dans la matinée, la circulation a été rétablie, mais certains trains sont partis avec un retard de 30 minutes.
Fête nationale
En raison de l’épidémie de Covid-19, les autorités catalanes ont interdit un grand rassemblement de partisans de l’indépendance de la Catalogne qui avait réuni environ 600.000 personnes l’année dernière. Dans le même temps, les 82 municipalités de cette communauté autonome envisagent d’organiser 107 manifestations à l’occasion de la fête nationale auxquelles participeront environ 50.000 personnes.
Référendum de 2017
Le 1er octobre 2017, lors d’un référendum d'autodétermination, 90% des habitants de la Catalogne se sont prononcés en faveur de l'indépendance de la région. Le taux de participation était de 42%. Toutefois, le gouvernement et le Tribunal constitutionnel d'Espagne ont jugé le référendum illégal.
Le Parlement catalan a proclamé l’indépendance de la région le 27 octobre 2017. Un jour plus tard, le gouvernement espagnol a mis la région sous tutelle, dissolvant le Parlement et démettant le gouvernement régional, dont certains membres ont fui en Belgique. Ceux qui étaient restés ont ensuite été arrêtés. Plusieurs organisateurs du référendum ont été accusés de séparatisme, dont l'ancien président de la généralité de Catalogne, Carles Puigdemont, qui a quitté l'Espagne.