Le 9 septembre, une attaque est survenue près d'Alatona, non loin de Niono, au Mali, indique l’AFP se référant au ministère de la Sécurité et du gouvernorat local. L'attaque n'a pas été attribuée, mais le centre du pays est le théâtre d'attaques djihadistes, de violences intercommunautaires et de différents trafics.
«Quatre soldats tués et deux véhicules emportés, c'est le bilan provisoire que nous avons reçu pour le moment», a dit à l'AFP un haut responsable du gouvernorat sous le couvert de l'anonymat. Un lieutenant figure au nombre des tués.
C'est la quatrième attaque significative essuyée par les forces de sécurité maliennes depuis que des militaires ont renversé le Président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août. Elles ont fait au moins 22 morts.
Mais ce sont des centaines de soldats ou de gendarmes qui ont trouvé la mort depuis le déclenchement d'insurrection djihadiste dans le nord du pays en 2012. Les violences ont gagné le centre du pays malgré le déploiement de forces françaises et internationales, et se sont propagées aux Burkina Faso et Niger voisins.