La France a rendu hommage à deux de ses militaires morts au Mali - vidéo

© Sputnik . Oxana BobrovitchUn drapeau militaire. Image d'illustration
Un drapeau militaire. Image d'illustration - Sputnik Afrique
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À Paris, un hommage national a été rendu aux dépouilles de deux soldats français morts le 5 septembre dernier au Mali. Reportage de Sputnik.

Deux soldats de la force française au Sahel Barkhane ont été tués dans une attaque au Mali, samedi 5 septembre. Comme le veut la tradition lorsqu’une recrue tricolore décède en opération extérieure, le cortège funèbre a traversé la Seine sur le pont Alexandre III pour se diriger vers Saint-Louis des Invalides.

​Deux militaires, le brigadier-chef de première classe S.T., dont le nom n’est pas publié à la demande de la famille, et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe, sont morts après «la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé» lors d’une opération dans la région de Tessalit. Сes deux nouveaux décès portent à 45 le nombre de soldats français morts au combat dans les opérations Serval et Barkhane.

Olivier Dufour, secrétaire général de l’Anopex (Association Nationale des participants aux Opérations Extérieures) et porte-drapeau du Val de Marne, avoue au micro de Sputnik être «bouleversé parce que la grande famille de l’Armée vient de perdre deux de ses frères».

«Mais c’est le prix de notre intervention dans d’autres pays, pour maintenir la paix en France. On s’attaque aux terroristes sans foi ni loi qui pourraient s’attaquer à nous sur notre territoire. Il est vrai, c’est lourd, c’est cher payé», assure Olivier Dufour.

​De nombreuses personnes se sont déplacées jusqu’au pont Alexandre III pour accompagner le cortège: «actives, anciens, blessées», pour montrer la solidarité avec les familles. Hervé Dusommet, ancien parachutiste qui «a fait la guerre au Liban et la guerre au Tchad», souligne également «un prix cher à payer dans le combat qui n’est même pas un face à face».

«On est toujours très nombreux lors de cette sorte de cérémonie. Il manque un peu des politiques. Ils sont peut-être dans la cour des Invalides, on ne les voit pas sur le pont Alexandre III. Mais c’est comme ça», regrette l’ancien parachutiste.

​Une cérémonie dans la plus stricte intimité s’est déroulée ensuite dans l’enceinte du bâtiment militaire des Invalides. Florence Parly, ministre des Armées, avait présenté ses condoléances aux familles le jour même de la mort des soldats.

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