Macron ne «supporte pas la contestation et la contradiction», selon Éric Zemmour

© AP Photo / Michel EulerÉric Zemmour
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Sur le plateau de CNews, Éric Zemmour est revenu sur la colère du chef de l’État contre un journaliste du Figaro. L’éditorialiste estime qu’Emmanuel Macron accepte difficilement la contradiction et souligne que cette séquence illustre parfaitement les rapports entre les médias et le pouvoir.

Au micro de CNews, Éric Zemmour a analysé le récent mouvement de colère d’Emmanuel Macron contre le journaliste du Figaro Georges Malbrunot, à qui le chef d’État reprochait un article sur son entrevue avec un dirigeant du Hezbollah.

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Pour Éric Zemmour, les images de cette altercation révèlent la difficulté du Président de la République à accepter le désaccord et la contradiction. Le polémiste souligne néanmoins qu’Emmanuel Macron n’est pas le premier chef de l’État à réagir ainsi face à un journaliste.

«Emmanuel Macron ne supporte pas la contestation et la contradiction. Je pense qu’il était mécontent que cela sorte comme ça. Ce n’est pas le premier en France, j’ai souvenir de colères de Mitterrand, de Chirac contre des journalistes qui avaient révélé des choses», a-t-il ainsi déclaré sur CNews.

Le polémiste a ajouté que cette séquence filmée était emblématique des relations qu’entretiennent le pouvoir et les médias.

«C’est un classique des rapports entre pouvoir et médias. Il y a un choc presque dans sa pureté de cristal. C’est le grand classique du journaliste qui essaie d’avoir une information et de l’homme de pouvoir qui est furieux qu’on lui enlève», a-t-il précisé sur CNews.

Un coup de sang qui fait couler de l’encre

Suite au coup de sang d’Emmanuel Macron contre le journaliste Georges Malbrunot, plusieurs voix se sont élevées pour critiquer son attitude.

Albert Zennou, rédacteur en chef du service politique du Figaro, a ainsi tenu à préciser sur Twitter que son confère ne faisait «que son métier d’informer […] que le Président soit content ou pas».

Plusieurs élus ont également fait part de leur indignation sur Twitter, à l’image de Nadine Morano qui a trouvé «insupportable» que le chef de l’État puisse donner «une leçon publique de journalisme» à un grand reporter.

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