L’armée libanaise a annoncé le 24 août avoir découvert, de concert avec des militaires français, plusieurs dizaines de conteneurs de produits chimiques.
Il s’agit notamment de «25 conteneurs contenant de l'acide chlorhydrique», ainsi que de «54 conteneurs contenant d'autres éléments» repérés dans la période comprise entre le 14 et le 22 août. L’armée libanaise pointe le fait que la fuite des substances de ces conteneurs «peut présenter un risque».
La partie libanaise a par ailleurs tenu à souligner que «les mesures de précaution et les enquêtes approfondies menées par les équipes spécialisées du Régiment du génie de l'armée se poursuivent en coopération avec une équipe d'experts français de la zone portuaire».
«Ces matériaux ont été traités par des moyens scientifiques et des méthodes sûres», indique le communiqué publié sur le site de l’armée libanaise.
La moitié de la ville détruite
Une explosion, suivie d'une seconde, s'est produite le 4 août dans un entrepôt du port de Beyrouth où étaient stockées depuis six ans 2.700 tonnes de nitrate d'ammonium. Le dernier bilan officiel fait état de 178 morts, 6.000 blessés et près de 300.000 sans-abris.
Le drame a provoqué la colère de la population qui a abouti, lundi 10 août, à la démission du gouvernement.