Rapport du Sénat US sur «l'ingérence russe» dans la présidentielle: «rien de neuf» selon Moscou

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Le cinquième chapitre du rapport sur la présumée interférence russe dans la présidentielle américaine de 2016 publié par la commission du Sénat des États-Unis dédiée à la surveillance de la communauté du renseignement ne contient pas de faits ni de témoignages réels, selon la porte-parole de la diplomatie russe.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova n'a trouvé pas de faits et témoignages concrets dans le cinquième chapitre du rapport sur la présumée ingérence russe dans la présidentielle américaine de 2016 publié vendredi 21 août par le United States Senate Select Committee on Intelligence, une commission permanente du Sénat en charge de la surveillance de la communauté de renseignement.

Selon Mme Zakharova, le document «n'a rien ajouté de neuf aux insinuations [à propos de la Russie, ndlr] diffusées depuis longtemps aux États-Unis».

«Tout comme les chapitres publiés auparavant, la partie présente ne contient pas de témoignages ni de faits réels. Elle reprend, au fond, les mêmes accusations gratuites déjà formulées dans le «rapport Mueller» et dans d'autres documents américains. Ces accusations selon lesquelles les serveurs du Parti démocrate auraient été piratés sur l'ordre de dirigeants russes, ainsi que sur les contacts entre des représentants de l'équipe de Trump avec des Russes ou encore sur la volonté de la Russie de torpiller la démocratie en Amérique et ainsi de suite», a-t-elle signalé dans un commentaire publié sur le site du ministère.

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Elle a signalé que tous les reproches étaient dénués de preuves et que l'histoire de l'ingérence russe «avait été inventée dans le cadre d’une lutte politique intérieure entre des forces différentes aux États-Unis».

La russophobie à l'origine des accusations

«Pour notre part, nous ne pouvons que regretter un grave préjudice causé au dialogue bilatéral suite à leurs ambitions et à la volonté d'attiser l'état d'esprit russophobe. Nous ne pensons pas que miser sur la propagation de nouveaux mythes anti-russes au sein de la société américaine puisse permettre à quiconque de gagner», a-t-elle ajouté.

La Russie a maintes fois démenti les accusations de tentatives d'influer sur les processus démocratiques dans divers pays. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov les a qualifiées d'«absolument gratuites». Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que les preuves de l'ingérence russe n'existaient pas.

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