Un mari frappe sa femme et la menace avec un couteau dans un restaurant, elle repart avec lui

© Photo Pixabay/Alexas_FotosActe de violence (image d'illustration)
Acte de violence (image d'illustration) - Sputnik Afrique
S'abonner
Une scène de violences conjugales s’est déroulée dans un restaurant de la région lyonnaise. Un homme a menacé sa femme d’un couteau avant de la frapper en public. L’épouse est repartie en compagnie de son conjoint, qui a été interpellé le lendemain des faits.

Une altercation a eu lieu entre un mari et sa femme dans  un restaurant de Moins (Rhône), rapporte Le Progrès. Alors que le restaurant affichait complet, une dispute conjugale a éclaté. Le conjoint a d’abord menacé sa femme, lui posant un couteau sous la gorge, avant de la frapper au visage, car elle souhaitait se rendre aux toilettes sans son accord.

«Il s’est levé, et il lui a mis une baffe avant de lui tirer les cheveux. Nous avons tout de suite appelé la police municipale, qui est heureusement arrivée trois minutes plus tard, avec les gendarmes dans la foulée», a déclaré au Progrès le gérant du restaurant.

Les employés de l’établissement ainsi que plusieurs clients ont tenté de mettre fin à l’altercation. L’agresseur a ainsi été retenu hors de la salle.

Elle repart avec son conjoint           

Malgré les conseils des gendarmes, la victime a quitté l’établissement en compagnie de son mari et n’a pas souhaité porter plainte.

Une main - Sputnik Afrique
Près de 150 femmes tuées en 2019 par leur conjoint ou ex-compagnon

Le procureur de la République a néanmoins décidé d’ouvrir une enquête. L’agresseur a donc été interpellé et placé en garde à vue.

Il s’est justifié en arguant que son épouse n’avait pas bien mis son masque, ce qui a eu le don de l’énerver. Il a assuré que c’était la première fois qu’il se montrait violent avec sa conjointe. L’individu n’avait jusque là jamais fait l’objet de poursuites judiciaires pour violence.

Le gérant de l’établissement a fait part de son indignation sur le compte Facebook du restaurant, face à cette «violence gratuite». Il a également précisé que l’agresseur ne semblait pas comprendre «ce qu’il avait fait de mal».

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала