Le candidat démocrate à la Maison-Blanche Joe Biden a annoncé mardi avoir choisi la sénatrice Kamala Harris, 55 ans, pour défier avec lui Donald Trump dans les urnes le 3 novembre et devenir, en cas de victoire, la première femme vice-Présidente des États-Unis, informe l'AFP.
«Lorsque Kamala était procureur général, elle a travaillé en étroite collaboration avec Beau» Biden, son fils décédé d'un cancer en 2015 dont il était très proche, poursuit le vétéran de la politique.
«J'ai observé comment ils ont défié les grandes banques, aidé les travailleurs, et protégé les femmes et enfants face aux mauvais traitements. J'étais fier à l'époque, et je suis fier désormais de l'avoir comme partenaire pour cette campagne».
Pionnière à bien des égards
Après deux mandats de procureur à San Francisco (2004-2011), elle avait été élue, deux fois, procureur général de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l'État le plus peuplé du pays.
Puis, en janvier 2017, elle avait prêté serment au Sénat à Washington, s'inscrivant comme la première femme originaire d'Asie du Sud et seulement la deuxième sénatrice noire dans l'Histoire américaine.
Une campagne électorale ratée
Kamala Harris connaît bien le candidat démocrate à la Maison-Blanche, car elle était proche de son fils Beau Biden, décédé d'un cancer en 2015.
Mais elle avait surpris en l'attaquant avec virulence lors du premier débat démocrate, en 2019, sur ses positions passées concernant les politiques de déségrégation raciale dans les années 1970, relate l’AFP.
Mais malgré des débuts de campagne en fanfare, elle était vite retombée, peinant à définir clairement sa candidature. Après avoir finalement abandonné la primaire avant les premiers votes, Kamala Harris s'était ralliée à Joe Biden en mars.