La plus grande partie des pompiers de Paris ne toucheraient pas la prime Covid promise

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Alors que mi-mars, le chef des pompiers de Paris leur a promis une prime pour récompenser leur implication dans la lutte contre le Covid-19, seule une minorité d’entre eux devrait en voir la couleur, écrit Le Parisien.

Après plusieurs mois de lutte contre l’épidémie de Covid-19, les 8.500 pompiers de Paris sont fâchés car la prime que leur a promis mi-mars Jean-Marie Gonthier, le général de la BSPP (Brigade de sapeurs-pompiers de Paris), ne devrait concerner que 15% des effectifs, annonce Le Parisien.

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D’après l’un des soldats du feu cités par le quotidien, le haut gradé qui faisait le tour des casernes parisiennes s’était alors réjoui de leur engagement dans la lutte contre la maladie et leur avait promis «une bonne prime».

Cependant, trois mois plus tard, ils ont appris qu’une grande partie d’entre eux ne devrait pas la toucher. Ce fait a été confirmé au Parisien par le porte-parole de la BSPP qui a évoqué «une décision gouvernementale» et «une règle qui fixe la barre à 15%».

Il a précisé qu’il s’agissait d’une prime de risque et non de suractivité. Quant aux critères d’attribution, ils n’ont pas encore été établis. À en croire un courrier officiel d'un patron de caserne consulté par le quotidien, elle sera attribuée «en fonction du nombre d'interventions Covid».

Des pompiers déçus

Interrogés par le journal, certains ne cachent pas leur amertume face à cette décision et rappellent les risques liés à la maladie.

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«Quand on arrivait sur des interventions, au téléphone, le centre opérationnel demandait aux malades de mettre un masque pour nous protéger. Ils n'avaient qu'un bout de sopalin sur le nez. Ça, ça coûte combien?», déplore Mathieu (le prénom a été modifié par Le Parisien).

Il raconte que beaucoup de pompiers, de peur de contaminer leurs proches, ont dû passer les deux mois de confinement à la caserne avec la sirène qui sonnait plusieurs fois par nuit.
Au total, depuis le début de l’épidémie, 240 pompiers ont été contaminés, d’après les chiffres de la BSPP.

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