Le Président libanais, Michel Aoun, a rejeté ce 7 août l’idée d’une enquête internationale pour tirer au clair les circonstances dans lesquelles s'est produite la puissante explosion sur le port de Beyrouth le 4 août, qui a fait plus de 150 morts.
Une enquête internationale «transparente» avait été proposée par Emmanuel Macron lors de sa visite à Beyrouth.
Selon une source judiciaire citée par l’AFP, cinq nouvelles arrestations ont été opérées parmi les fonctionnaires des douanes et du port, notamment des ingénieurs, portant à 21 le nombre total de personnes placées en détention provisoire.
«Il faut une enquête internationale ouverte»
Prenant la parole au terme de sa visite dans la capitale libanaise, le 6 août, le Président français a appelé à ouvrir une enquête internationale sur le drame du port de Beyrouth.
«Il faut une enquête internationale ouverte, transparente pour éviter que d'abord des choses soit cachées, et aussi que le doute ne s'installe», a-t-il indiqué.
Il a également promis l’aide de la France et a annoncé que le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre transportant médicaments, soignants et matériel, partirait jeudi prochain pour le Liban, rappelant au passage que Paris y avait déjà envoyé trois avions amenant un détachement de la Sécurité civile, des médecins urgentistes et du matériel sanitaire.