Où qu’il aille, Kim Jong-un part avec ses toilettes privées afin d’empêcher ses excréments de tomber entre de mauvaises mains, affirme le Mirror.
En effet, ses selles «contiennent des informations sur son état de santé», indique le journal qui se réfère à «des sources proches» du dirigeant nord-coréen.
S'il avait des problèmes de santé graves ou prenait des médicaments, ils pourraient être détectés lors d'un examen de ses selles.
En avril, certaines allégations avançaient que le dirigeant nord-coréen souffrait de graves problèmes de santé, voire qu’il était décédé. La raison? Sa disparition pendant plusieurs semaines du paysage politique, jusqu’à ce qu’il refasse surface lors d'une visite dans une usine d'engrais.
Se référant à une source non-citée, le journal affirme que des toilettes sont installées dans toutes les voitures, «qu’elles soient petites ou moyennes» et même «dans des véhicules spéciaux conçus pour les terrains montagneux ou enneigés».
«Il y a plusieurs véhicules dans le convoi afin que personne ne puisse savoir dans lequel il se trouve et il y a une voiture distincte qui fait office de toilettes.»
L'une des sources confie que Kim Jong-un utilise des toilettes spéciales afin que son urine et ses excréments puissent être analysés en laboratoire et ainsi s'assurer qu'il est en bonne santé. Une autre affirme que le dirigeant nord-coréen redoute d’être empoisonné.
«Des informations sur son état de santé»
Dans ce contexte, le Mirror rappelle d’autres affirmations d'agences de renseignement qui auraient collecté les excréments de dirigeants étrangers, ou du moins essayé.
Le sujet a été largement soulevé dans la presse en avril 2018 à l’occasion de la rencontre des dirigeants nord-coréen, Kim Jong-un, et sud-coréen, Moon Jae-in, dans la zone démilitarisée qui sépare les deux pays.
Les excréments du dirigeant nord-coréen «contiennent des informations sur son état de santé et on ne peut donc pas les laisser traîner», avait alors expliqué un ancien membre de la garde personnelle de la famille Kim ayant fait défection au Sud en 2005, cité par le Washington Post.