Ils ont indiqué que le séquoia est prometteur pour l’industrie forestière mais qu’il est thermophile et que cette particularité a empêché, jusqu’à présent, sa plantations en dehors de la côte pacifique des États-Unis, sa zone de croissance naturelle.
Le développement de l’expérience
Pour tester la possibilité d'adapter le séquoia à des conditions d'habitat plus difficiles, les scientifiques l’ont cultivé dans des chambres climatiques de laboratoire simulant la température, l'éclairement et l'humidité qui règnent en hiver dans certaines régions d'Allemagne.
Selon Konstantin Kroutovski, professeur de l'Université de Göttingen et chef du laboratoire de Génomique forestière de l'Université fédérale de Sibérie, de plus en plus de régions en Europe et peut-être même de Russie peuvent devenir adaptées à la culture du séquoia en raison du réchauffement climatique, surtout si les chercheurs parviennent à sélectionner des clones résistants au gel.
«Les séquoias sont des fossiles vivants qui occupaient un vaste territoire des dizaines de millions années avant les dinosaures. C'est l'un des organismes les plus grands, les plus hauts et les plus longévifs sur notre planète», a-t-il souligné.