Les démarches agressives d’Israël à la frontière avec le Liban menacent la stabilité dans la région, a déclaré ce mardi 28 juillet le Président libanais Michel Aoun lors d’une réunion du Conseil de sécurité du pays.
Le groupe islamiste chiite a pourtant démenti toute implication dans les affrontements, rejetant la responsabilité sur la partie israélienne.
«Escalade militaire dangereuse»
Le Président libanais a condamné «une attaque hostile» d’Israël qui menace selon lui la stabilité dans le sud du Liban au moment où le Conseil de sécurité de l’Onu se prépare à examiner la prolongation de la mission de maintien de la paix dans la région.
Le Premier ministre libanais Hassan Diab a pour sa part qualifié l’incident du 27 mai d’«agression à part entière» qui constitue une «escalade militaire dangereuse» et une «menace pour la résolution 1701».
La résolution en question avait mis fin à la guerre israélo-libanaise en 2006. En vertu de ce texte, près de 11.000 gardiens de la paix contrôlent la dénommée «ligne bleue» à la frontière séparant les deux pays.