Macron: le contribuable «n'a pas vocation à payer des masques» pour tous

© REUTERS / POOLEmmanuel Macron, le 14 juillet 2020
Emmanuel Macron, le 14 juillet 2020 - Sputnik Afrique
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Emmanuel Macron a affirmé que le contribuable français n'avait «pas vocation à payer des masques» pour tout le monde, mais que l'État aiderait ceux qui ne peuvent pas en acheter, annonce l'agence France-Presse (AFP).

Le contribuable français n'a pas vocation à payer des masques pour tout le monde, a déclaré mardi 21 juillet le Président Emmanuel Macron sur TF1.

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«L'Etat, et le contribuable français, n'a pas vocation à payer des masques gratuitement pour tout le monde tout le temps. Donc je pense que ça doit rester une politique sociale [...]. Notre vocation est de sécuriser la production de masques, de respirateurs... et la capacité à produire un vaccin», a déclaré le Président cité par l'agence France-Presse (AFP), alors que des voix se sont élevées ces derniers jours pour demander la gratuité.

Selon lui, ceux qui n'ont pas les moyens d'en acheter seront «aidés», alors que le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux publics clos. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire n'a pas écarté ce mardi 21 juillet l'idée d'aider les ménages modestes à acheter les masques nécessaires.

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Depuis le 20 juillet, le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux publics clos pour enrayer une reprise de l'épidémie de coronavirus, et pourra même valoir une amende de 135 euros en cas d'infraction.

Le contribuable français n'aura pas à rembourser la dette européenne

Emmanuel Macron a en outre assuré que la dette européenne émise en commun pour financer le plan de relance de 750 milliards d'euros ne serait pas remboursée par le contribuable français, mais par de «grandes entreprises internationales» au moyen de nouvelles taxes.

«Précisément, ce n'est pas le contribuable français qui payera cette dette mais de grandes entreprises internationales, parfois européennes, qui aujourd'hui ne sont pas assez sollicitées et qui vont payer progressivement cette dette par la fiscalité européenne que nous allons bâtir», a indiqué le Président.
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