«Tissu de mensonges»: le père de Cédric Chouviat attaque la version des policiers

© AFP 2024 GEOFFROY VAN DER HASSELTChristian Chouviat, le 12 janvier 2020
Christian Chouviat, le 12 janvier 2020 - Sputnik Afrique
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Sur BFM TV, le père de Cédric Chouviat a exprimé ses doutes sur la version des policiers mis en cause dans la mort de son fils. Il espère qu’une peine de prison sera prononcée contre les prévenus.

Le père de Cédric Chouviat n’a pas foi en la parole des policiers impliqués dans l’interpellation de son fils, comme il l’a expliqué sur BFM TV. Christian Chouviat a en particulier estimé que la version des agents allait à l’encontre de certains éléments matériels révélés par l’enquête.

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«C’est un tissu de mensonges. Ce qu’ils disent n’a rien à voir avec ce que disent les témoignages. Il y a des images, il y a des photos, il y a différents enregistrements. Aujourd’hui ils continuent de mentir, mais le dossier de notre partie démontre qu’on est dans un tissu de mensonges complet», a t-il expliqué sur BFM TV.

Le père de Cédric Chouviat a notamment insisté sur les derniers mots énoncés par son fils, audibles sur un enregistrement de son téléphone portable.

«Quand il a crié “J’étouffe, j’étouffe!”, eux disent qu’ils ne l’ont pas entendu. Ce sont des menteurs. Vous êtes à dix centimètres de quelqu’un qui dit “J’étouffe!” et vous ne l’entendez pas?», a-t-il déclaré sur la chaîne d’information en continu.

Une peine de prison

Le père de la victime a par ailleurs affirmé qu’il espérait qu’une peine de prison serait prononcée à l’encontre des agents mis en cause.

«La clef de tout ça, c’est la prison. Je veux que ces gens-là aillent en prison, je veux qu’ils comprennent ce qu’est la douleur de ne plus voir ses enfants, de plus voir sa femme, de ne plus voir sa famille. Je veux aussi qu’ils reconnaissent leur erreur. C’est une erreur, qu’on le veuille ou non», a-t-il conclu sur BFM TV.

Ce 16 juillet, trois des quatre agents ayant contrôlé Cédric Chouviat ont été mis en examen pour homicide involontaire.

Cédric Chouviat avait fait l’objet d’un contrôle routier le 3 janvier dernier. Plaqué au sol par des policiers, il avait ensuite dû être transféré à l’hôpital Georges-Pompidou dans un état critique. Il y est décédé deux jours plus tard, après une asphyxie avec fracture du larynx, selon les premiers résultats de l'autopsie révélés par le parquet de Paris.

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